Plan général de l'exposition universelle de Roubaix en 1911

Plan général de l'exposition universelle de Roubaix en 1911
Ce plan montre l'étendue de l'Exposition Universelle de Roubaix en 1911. Celle-ci était installée aux abords du parc Barbieux et du nouveau Grand Boulevard de Lille à Roubaix et Tourcoing (sur la branche entre le Croisé Laroche et Roubaix). Cette manifestation internationale fut implantée sur les territoires des villes de Roubaix et de Croix dans les quartiers actuels de la Duquenière, du Créchet et du Fer-à-cheval. Une partie des installations avaient trouvé place dans le parc Barbieux lui-même (Gilbert Sayet tome 1 page 86 Collection privée ©)

La porte monumentale, l'entrée de l'exposition



Cette porte monumentale, qui était au sommet du Boulevard de Paris, constituait l'entrée unique de l'exposition. Il y avait 12 guichets. Derrière la porte de droite on devine le pavillon de l'Afrique Occidentale française et plus au lointain l'alignement des drapeaux tricolores de l'avenue des grands palais. Au niveau de la grille ouverte, au premier plan les rails du mini-train, puis la perspective du parc Barbieux.



La porte Monumentale de l'Exposition est l'œuvre de l'architecte Louis Charles. Elle est constituée de deux pylônes en pierre de Paris factice, avec de chaque côté une série d'arcades. La grille centrale en fer forgé, de style Louis XVI, peinte en blanc et rehaussé d'or est large de 16 mètres. Les frontons des quatre faces des deux pylônes sont ornées de motifs. 





Au pylône de gauche se rattache une ordonnance d'architecture comportant un petit pilier d'about formé de bossage et d'un médaillon avec chute de laurier. Du pylône de droite part un portique à colonnes supportant un entablement surmonté d'une ballustrade. Cette galerie se termine également par un pilier d'about. Sous le portique sont installés les guichets d'entrée.



Il y eut une volonté de s'accorder aux constructions du Boulevard de Paris et de s'éloigner du style spectaculaire des entrées triomphales généralement adopté pour ce genre d'installation en adoptant un style plus classique et monumental. (Matthieu Hazard).