Un autre palais, celui de la Presse, était à signaler dans le même ordre d'idées. Il était construit en bordure de l'avenue des Grands Palais, au centre de l'Exposition, et donnait asile, non seulement à la Presse, mais aussi au bureau des postes, télégraphes et téléphones et aux services d'incendie et de gardiennage. Ses diverses affectations ne comportaient rien de monumental, aussi, se borna-t-on à recourir au style normand, pour le décorer, par un pan de bois, sur soubassement en rocailles, couronné par un auvent couvert de tuiles émaillées à écailles et une balustrade en bois formant crête. Par sa façade plâtrée, terminée par un auvent et un balcon, l'immeuble auquel il était adossé et dont la toiture avait été rasée pour faire place à une terrasse avec balustrade au pourtour, avait été disposé de façon à s'harmoniser avec son architecture.
Gilbert Sayet Tome 1 pages 254-257.