Ci-dessous la série des quatres photos originales prises lors de l'exposition universelle de Roubaix en 1911 et qui ont servis à l'éditeur de cartes postales Laffineur Samin à Hautmont pour les cartes officielles ayant comme thème les combats de coqs.
Le combat de coq est une pratique diversifiée. Les règles et
le profil des coqs varient d'une région à l'autre. Il existe néanmoins trois
grands types de combat de coqs :
Le combat de vitesse pratiqué avec des ergots artificiels en
métal, soit une lame ou une pointe. Ce type de combat ressemble à un duel à
l'épée. Il est très court et expéditif. Les combats se déroule généralement
sous la forme d'un face à face sans prise de bec, le coq s'élevant le plus haut
ayant un avantage. Une autre façon plus prudente d'aborder ce type de combat,
consiste à esquiver par quelques pas de côté la charge adverse et à riposter au
moment où l'adversaire touche le sol. Quelques soit le style des coqs, en
combat de vitesse, la cible principale est le corps. Pour les coqs de combat de
vitesse, on recherche les même qualités que celles d'un escrimeur :
l'explosivité et la coordination.
Le combat d'endurance pratiqué avec l'ergot émoussé ou
recouvert de bandes de tissu ou d'un capuchon. Ce type de combat ressemble à un
combat de boxe. Le combat est long et l'issue est habituellement l'abandon ou
le KO. Pour les combats d'endurance, les coqs sont sélectionné pour les mêmes
qualités que doit posséder un boxeur : la force, la précision, l'endurance, la
résistance aux coups, la coordination. Les styles de combats adoptés par les
coqs sont plus variés et dépendent de la taille de l'arène qui peut varier de
1,5 m à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les grands espaces permettent
à certains coqs de se battre par escarmouches : ils frappent quelques coups
puis s'éloignent. D'autres se battent de face soit en se collant à
l'adversaire, soit sans se coller et alors le coup peut être donné sans prise
de bec ou en reculant légèrement après chaque coup. Lors des corps-à-corps,
certains coqs passent soit sous l'aile, soit sous les pattes. D'autres coqs
encore essayent tout en luttant de contourner leur adversaire ou de pousser à
la base de son cou pour le fatiguer. Le but est habituellement de donner un
maximum de coups et de ne pas en recevoir.
Le troisième type de combat est un intermédiaire entre les
deux précédents qui se pratique avec l'ergot naturel pointu ou avec un ergot
artificiel lui ressemblant.
Cartes postales de l'éditeur Laffineur Samin à Hautmont représentant les combats de coqs qui se sont déroulés durant l'exposition universelle de Roubaix en 1911. Sucessivement Coq gagnant - Mise au parc - Coqs couchés.