Plan général de l'exposition universelle de Roubaix en 1911

Plan général de l'exposition universelle de Roubaix en 1911
Ce plan montre l'étendue de l'Exposition Universelle de Roubaix en 1911. Celle-ci était installée aux abords du parc Barbieux et du nouveau Grand Boulevard de Lille à Roubaix et Tourcoing (sur la branche entre le Croisé Laroche et Roubaix). Cette manifestation internationale fut implantée sur les territoires des villes de Roubaix et de Croix dans les quartiers actuels de la Duquenière, du Créchet et du Fer-à-cheval. Une partie des installations avaient trouvé place dans le parc Barbieux lui-même (Gilbert Sayet tome 1 page 86 Collection privée ©)

Combats de coqs


Ci-dessous la série des quatres photos originales prises lors de l'exposition universelle de Roubaix en 1911 et qui ont servis à l'éditeur de cartes postales Laffineur Samin à Hautmont pour les cartes officielles ayant comme thème les combats de coqs.




Le combat de coq est une pratique diversifiée. Les règles et le profil des coqs varient d'une région à l'autre. Il existe néanmoins trois grands types de combat de coqs :

Le combat de vitesse pratiqué avec des ergots artificiels en métal, soit une lame ou une pointe. Ce type de combat ressemble à un duel à l'épée. Il est très court et expéditif. Les combats se déroule généralement sous la forme d'un face à face sans prise de bec, le coq s'élevant le plus haut ayant un avantage. Une autre façon plus prudente d'aborder ce type de combat, consiste à esquiver par quelques pas de côté la charge adverse et à riposter au moment où l'adversaire touche le sol. Quelques soit le style des coqs, en combat de vitesse, la cible principale est le corps. Pour les coqs de combat de vitesse, on recherche les même qualités que celles d'un escrimeur : l'explosivité et la coordination.

Le combat d'endurance pratiqué avec l'ergot émoussé ou recouvert de bandes de tissu ou d'un capuchon. Ce type de combat ressemble à un combat de boxe. Le combat est long et l'issue est habituellement l'abandon ou le KO. Pour les combats d'endurance, les coqs sont sélectionné pour les mêmes qualités que doit posséder un boxeur : la force, la précision, l'endurance, la résistance aux coups, la coordination. Les styles de combats adoptés par les coqs sont plus variés et dépendent de la taille de l'arène qui peut varier de 1,5 m à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les grands espaces permettent à certains coqs de se battre par escarmouches : ils frappent quelques coups puis s'éloignent. D'autres se battent de face soit en se collant à l'adversaire, soit sans se coller et alors le coup peut être donné sans prise de bec ou en reculant légèrement après chaque coup. Lors des corps-à-corps, certains coqs passent soit sous l'aile, soit sous les pattes. D'autres coqs encore essayent tout en luttant de contourner leur adversaire ou de pousser à la base de son cou pour le fatiguer. Le but est habituellement de donner un maximum de coups et de ne pas en recevoir.


Le troisième type de combat est un intermédiaire entre les deux précédents qui se pratique avec l'ergot naturel pointu ou avec un ergot artificiel lui ressemblant.






Cartes postales de l'éditeur Laffineur Samin à Hautmont représentant les combats de coqs qui se sont déroulés durant l'exposition universelle de Roubaix en 1911. Sucessivement Coq gagnant - Mise au parc - Coqs couchés.