2011 Centenaire de l'Exposition Internationale de Roubaix en 1911: Les documents originaux de l'Exposition du 6 novembre 2011

Plan général de l'exposition universelle de Roubaix en 1911

Ce plan montre l'étendue de l'Exposition Universelle de Roubaix en 1911. Celle-ci était installée aux abords du parc Barbieux et du nouveau Grand Boulevard de Lille à Roubaix et Tourcoing (sur la branche entre le Croisé Laroche et Roubaix). Cette manifestation internationale fut implantée sur les territoires des villes de Roubaix et de Croix dans les quartiers actuels de la Duquenière, du Créchet et du Fer-à-cheval. Une partie des installations avaient trouvé place dans le parc Barbieux lui-même (Gilbert Sayet tome 1 page 86 Collection privée ©)

Les documents originaux de l'Exposition du 6 novembre 2011

En cliquant sur un document vous pouvez l'agrandir et démarrer un diaporama. L'ensemble de l'exposition comportait 42 panneaux.

1 - Les pavillons des colonies :
Indochine, Afrique Equatoriale Française, Afrique Occidentale Française, Madagascar, le palais de la Métropole et le palais des colonies

2 - Le pavillon de l'Algérie et de la Tunisie

3 et 4 - Le Palais de l'Argentine avec les illuminations

5 - Le terrain d'aviation de l'avenue des Villas dans la plaine de Beaumont à Hem (actuelle avenue Gustave Delory)

6 - Le terrain d'aviation de l'avenue des Villas dans la plaine de Beaumont à Hem (actuelle avenue Gustave Delory)

7 - Le hall des transports où se déroulèrent les combats de coqs et l'exposition horticole

8 - Le kiosque à musique et le train miniature

9 - Le pavillon Chasse et Pêche. Comme l'annonce l'affiche : " L'attraction la plus instructive et la plus intéressante "

10 - Le pavillon Chasse et Pêche présentait des phoques vivants à l'entrée dans un bassin et 202 aquariums d'eau douce et d'eau de mer

11 - La Laiterie

12 - Le Casino et le Grand Restaurant Français Duval

L'année 2011 est terminée mais ce site continue de vivre

La Médiathèque de Roubaix vous a proposé des animations et rencontres sous le signe de 1911.

- Vendredi 18 novembre, de 18h30 à 19h30, salle Maxence Van der Meersch : une conférence, animée par Anthony Darthoit, sur le thème " La représentation des colonies françaises dans les Expositions universelles et internationales "

- Samedi 26 novembre, à 15h, un 15h tympantes évoque " 1911 en musique " au forum. Fruit d'une collaboration entre l'Orchestre d'Harmonie de la ville de Roubaix et le Conservatoire de Roubaix, un concert avec des pièces de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Debussy, Bizet, Raynaud, Fauré, mais aussi un rag-time de Scott Joplin : les "grands tubes" de l'époque en quelque sorte ! Concert suivi d’une rencontre avec les musiciens

Une exposition du 5 octobre au 18 décembre à la Condition Publique à Roubaix

Visible du mardi au dimanche de 14h à 18h à la Condition Publique 14 place Faidherbe à Roubaix.

Il y a cent ans, Roubaix affirmait sa puissance industrielle en inaugurant simultanément son nouvel hôtel de ville, édifié par l'architecte de la gare d'Orsay, Victor Laloux, et l'Exposition internationale du Nord de la France au parc Barbieux. Le service Ville d'art et d'histoire et la médiathèque présenteront une exposition accessible et animée afin de célébrer la mémoire de ces deux événements symboliques de l'essor de la ville. Multiforme, cet événement se composera d'une exposition scénographiée par Cédric Guerlus, d'un film d'animation et d'un site Internet interactif. L'exposition apportera un éclairage historique et social sur cette période de l'histoire de Roubaix, en abordant notamment l'industrie, la question de la colonisation ou encore le progrès technique.

Rendez-vous en 2111 ...

Ce site représente un travail considérable de recherches et d'investissement. Profitant des dernières découvertes et d'une importante documentation, il est complété et mis à jour parfois pluri-quotidiennement. Nous remercions toutes les personnes qui nous aident.

Quel bel hommage à nos précurseurs que d'utiliser les technologies modernes pour montrer leur travail.

Grâce à internet nous pouvons en temps réel apporter des compléments et précisions par rapport à une publication imprimée figée. L'Exposition Internationale reste ainsi bien vivante grâce aux animations en 3 dimensions ! Dans cette dynamique l'interactivité permet de vous déplacer selon votre centre d'intérêt en cliquant sur les différents liens, onglets ou images.

Etant sollicités et félicités de toutes parts, y compris par des scientifiques et historiens de renom, les projets ne manquent pas pour faire vivre ce site jusqu'en 2111 !

L'association Eugénies est heureuse de vous faire partager ces découvertes - qui plus est gratuitement - pour le plaisir et le bénéfice de tous.

Bonne visite.

Le scénario de l'exposition accorde aussi une large part, dans son découpage, à un événement majeur en cette année dédicacée au centenaire de « Charleroi 1911-2011 », à savoir, l'organisation la même année, en 1911, tant à Charleroi qu'à Roubaix, d'expositions industrielles internationales mettant en lumière, et en vitrine, la puissance économique qu'octroyait, à la Wallonie et au Nord de la France, l'industrie lourde à l'époque florissante. Photographies anciennes et contemporaines, films, reproductions d'oeuvres d'art, documents, animations en images de synthèse, bornes multimédia, objets du monde de la mine... constituent la matière de cette exposition qui nous conduit aussi à nous interroger sur le futur incertain et l'expression de cette culture née de l'exploitation et de l'utilisation du charbon. Informations pratiques Exposition jusqu'au 24 juillet 2011 Le Bois du Cazier Rue du Cazier 80 B - 6001 Marcinelle Belgique Tel. : +32 71 88 08 56 info@leboisducazier.be www.leboisducazier.be Du mardi au vendredi de 9 h à 17 h, samedi et dimanche de 10 h à 18 h. Fermé le lundi

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Cette affiche de l'Exposition Internationale de Roubaix en 1911 est l'œuvre de J. Bargeron (Roubaix). Elle a été utilisée par les Chemins de Fer du Nord. Acquise par le musée de La Piscine, elle a été dessinée par un ancien élève de l’ENSAIT de Roubaix, formé au dessin de motifs pour le tissu. La marque textile que la ville souhaitait imprimer à la manifestation est fortement présente dans cette affiche. Le mouton évoque la laine qui est la spécialité de l’industrie roubaisienne. Les chardons rappellent une technique ancestrale de cardage et donc illustrent l’activité du peignage, fondamentale dans la chaîne lainière constituée à Roubaix. La vieille femme travaillant à son rouet symbolise la tradition textile de Roubaix. La figure de mercure exprime le succès commercial et industriel de la Cité aux mille cheminées dont la silhouette se détache devant un ciel rougeoyant qui annonce un jour nouveau. Établissement - Musée La Piscine

Une Exposition Internationale

Depuis la première exposition internationale qui s'était déroulée à Londres, en 1851, de nombreuses villes ont compris l'intérêt d'organiser un tel événement qui focalisait toute l'attention. Un formidable plan de communication avant l'heure en quelque sorte. Pour avoir un retentissement important il faut parvenir à réunir un certain nombre de pays. L'exposition de Roubaix en 1911 parvint à regrouper 7 pays, qui sont soit des pays limitrophes (Belgique et Pays-Bas soit des pays liés par les relations commerciales et économiques. L'industrie textile ayant tissé (sans mauvais jeu de mot) de nombreux liens avec les régions productrices de la matière première. En ce début du 20e siècle la laine provient d'Amérique du sud (Argentine), d'Australie ou de Nouvelle-Zélande. L'Argentine se fera désirer, car elle est est déjà engagée à Turin, la promesse d'un pavillon gigantesque - en lieu et place de la salle des fêtes initialement prévue - emportera la décision. Son pavillon sera même doté d'un cinéma. L'Italie n'aura en fait de compte qu'un emplacement central à l'intérieur du Palais des Industries diverses, mais complétera la série des 7 pays étrangers. Le Chili étant installé dans le village Flamand avec un pavillon essentiellement consacré à sa production de nitrates.

Il ne s'agit donc pas d'une Exposition Universelle car elle n'embrassait pas l'ensemble des sujets, mais malgré tout internationale par le nombre de pays.

Les appellations Exposition Internationale du Nord de la France ou Exposition Internationale du Textile sont donc plus appropriées.

Internationale, universelle ... le reflet d'une compétition économique

L'exposition de Roubaix fait suite à celle de Tourcoing quelques années auparavant, en 1906. Ces deux villes, si proches géographiquement, restent néanmoins concurrentes.

Toutes les expositions dites internationales ou universelles se placent dans un contexte de compétition mondiale. On remarquera à Roubaix en 1911 l'absence de l'Angleterre, qui reste la puissance la plus concurrentielle et notamment dans le domaine textile. Elle viendra néanmoins jouer un match de football. Bien sûr l'Allemagne y figure encore moins, pays avec lequel une guerre éclatera trois ans plus tard.

Le besoin d'angliciser de nombreux mots témoigne déjà de cette mondialisation. Remarquons que même les activités de loisirs sont désignées par des mots anglais. Le parc d'attraction est un Luna Park qui comporte un Scénic Railway, une Joy Wheel, etc. Un miniature railway parcourt l'avenue Jussieu.

Mais le restaurant Duval reste bien français, à cette époque la cuisine reste une spécialité qui ne se dément pas.

Dans les années 1840, un projet pour creuser un canal à partir de Roubaix pour relier la Marque avait été entamé. Mais diverses difficultés techniques conduisent à son abandon. En 1859, Henri-Léon Lisot imagine de remplacer ces terrains vallonnées et ce début de canal par un parc urbain. Les travaux commencent en 1879 et se termineront officiellement en 1905 par arrêté préfectoral.
En 1919, la partie du parc Barbieux situé sur le territoire de la ville de Croix est cédé à la ville de Roubaix, ce qui provoquera la quasi-séparation en deux de la ville de Croix.

Le Parc Barbieux, ou encore « Le Beau Jardin », reconnu comme le plus grand parc urbain au nord de Paris et l’un des plus grands de France, est situé en plein cœur de Roubaix. De forme oblongue et très vallonné, il s’étale sur plus de 34 hectares.
Établi sur des terrains destinés initialement à la construction d’un canal, le Parc Barbieux fut déclaré d’utilité publique par décret présidentiel le 30 juin 1866. Les travaux d’établissement du « jardin extraordinaire » comme il était appelé autrefois, ont commencé en 1878 et se sont poursuivis jusqu’en 1886. Ils ont ensuite repris en 1903 par le percement sur 800 mètres de l’avenue Jussieu, le nivellement et la plantation de la partie extrême du parc sur le territoire de Croix.
La partie située au-delà du kiosque à musique a été réalisée en 1905 et 1906, d’après le projet de Monsieur Aumont, architecte paysagiste de Paris. Et c’est en 1908 que les six cascades superposées en rocaille ont été disposées sur le cours d’eau qui traverse la deuxième partie du parc.
Le décret du 22 novembre 1914 déclare d’utilité publique l’avenue Jean Jaurès, à l’Ouest du parc. Les travaux retardés par la guerre, ont été exécutés de 1919 à 1921. Suite à cette décision, la parcelle du Parc Barbieux qui dépendait jusqu’alors de la ville de Croix a été officiellement rattachée à la Ville de Roubaix, par décret du 23 février 1919.

Le 26 janvier 1994, le Parc Barbieux devient « Parc Classé » par arrêté du ministère de l’équipement, des transports et du tourisme et du ministère de l’environnement.

Erigé par Victor Laloux, architecte de la gare d'Orsay à Paris, l'hôtel de ville est le reflet de la puissance industrielle de la ville au début du XXème siècle.
Construit sur 6 150 m2 et arborant une façade de près de 100 m de long, l'édifice étonne par sa monumentalité et son éclectisme. La statuaire et la profusion de détails décoratifs font référence à l'industrie textile et aux valeurs de travail.
La frise sous l'attique retrace avec précision le travail de la laine, de la tonte du mouton à l'exportation. La monumentalité se traduit également à l'intérieur avec l'impressionnant escalier monumental, ou encore la salle Pierre de Roubaix. Cette dernière, abrite une peinture murale du roubaisien JJ Weerts, qui évoque l'épisode mythique de la charte des drapiers proclamée en 1469 par Pierre de Roubaix et autorisant la fabrication de draps.
L'Hôtel de Ville fut inauguré en 1911, apogée de la prospérité roubaisienne et année de l'exposition industrielle internationale. L'Hôtel de Ville de Roubaix héberge, cette année là, l'Exposition Internationale du textile

Là où est installée actuellement la Clinique du Parc à Croix, les amateurs de cyclisme se souviendront qu'en 1896 il y avait un vélodrome où le premier Paris-Roubaix a fait son arrivée. Mais à côté de ce vélodrome trônait un torodrome. Les courses de taureaux des festivités du dimanche ont accueilli jusqu'à 10 000 personnes !

Souhait de deux filateurs roubaisiens, il est édifié en 1895 et accueille dès 1896 l'arrivée du premier Paris-Roubaix. Ce vélodrome a aussi accueilli des courses à pied et des combats de lutte. Juste à côté de lui, la tauromachie faisait alors bien des émules. Les corridas roubaisiennes, et pourtant croisiennes, ont attiré les plus grands toréadors, tels Mazantini. L'art de tauréer illustrait la presse enfantine de l'époque. En 1899, un combat entre un lion et un taureau a même eu lieu dans ce torodrome !

Quand la décision fut prise d'arrêter ces courses, une vague massive de protestation a émergé tant de la population que des instances publiques. Le premier conflit mondial a eu raison du lieu, les Allemands avaient récupéré le bois du vélodrome. Laissées à l'abandon, les deux arènes sportives ont été finalement démolies en 1924.

Pour le centenaire de l'exposition internationale Roubaix aura un nouveau vélodrome couvert.
Attention, il ne s'agit nullement d'un projet où est jugée, chaque année, l'arrivée de Paris-Roubaix. L'anneau extérieur de 500 mètres reste en fonction pour accueillir les forçats de la route. Le vélodrome couvert, c'est autre chose : 250 mètres de longueur de piste, pour 7 mètres de large (soit les dimensions olympiques), une capacité de 2 500 spectateurs et un coût total qui dépassera sans doute les 20 millions d'euros.

Le projet était dans les cartons depuis vingt ans, mais il aura fallu que la Région accepte de prendre la maîtrise d'ouvrage du chantier pour que tous les verrous sautent d'un coup. Concrètement, ce vélodrome prendra la place du Centre aéré, une vaste salle construite juste en face du « grand » vélodrome après la Première Guerre mondiale et rendue inutilisable par l'évolution récente des normes de sécurité. Les travaux de démolition ont démarré (on en est au désamiantage) et le chantier en lui-même débutera courant 2010, pour un achèvement prévu fin 2011. Le vélodrome roubaisien servira alors de base arrière aux équipes nationales en vue des Jeux olympiques de Londres en 2012... si tout va bien.

Les combats de coqs sont aussi vieux que la domestication du coq sauvage. Le coq sauvage Gallus gallus aurait été domestiqué en Asie pour ses qualités belliqueuses. Cela date de la sédentarisation des premiers agriculteurs dans ces régions.
D'Asie, la pratique s'est répandue en Europe grâce aux Romains et aux Phéniciens. Il eut beaucoup de succès en Grande-Bretagne, en Irlande, en Espagne, dans les Flandres (belge et française). Il fut tellement populaire en Angleterre, notamment dans l'aristocratie que Cromwell décida de l'interdire pour éviter les rassemblements des royalistes autour des "pits", arènes.
D'Europe, il fut exporté aux États-Unis par les Anglais et les Irlandais, au Brésil par les Portugais et dans le reste de l'Amérique latine par les Espagnols. Aux États-Unis, il fut pratiqué par les premiers présidents et fut tellement populaire que l'aigle américain fut préféré de justesse au coq de combat comme symbole national. Certains lui reprochaient de rappeler le colonisateur anglais puisque bon nombre de souches de coqs de combat provenaient d'Angleterre.
L'Afrique l'a moins connu, mis à part Madagascar où il fut amené par les Mérina de Malaisie et par les commerçants arabes. En Asie, il reste très pratiqué sauf bien sûr par les peuples nomades.

La majorité des pays condamnent la pratique des combats de coqs comme par exemple le Canada où les contrevenants sont accusés d'infliger des sévices inutiles aux animaux. Néanmoins, en 2008, 27 pays autorisaient ou toléraient encore l'organisation de combats de coqs.
En France, il est autorisé dans les localités où la tradition est ininterrompue, c'est-à-dire dans une vingtaine de gallodromes des départements du Nord et du Pas-de-Calais et dans ceux des Dom-Tom.
À noter que le mot « gallodrome » utilisé dans la loi, est traduit par « pitt » dans les Antilles et « rond » à la Réunion. La même loi réglemente les courses de taureaux.

La domestication du coq sauvage (Gallus gallus) est apparue dès que l'homme s'est sédentarisé en Asie. De cueilleur-chasseur, il est devenu agriculteur. De nomade, il est devenu sédentaire. La domestication des volailles allait lui fournir des œufs et de la viande. Mais surtout cela lui permit de s'identifier à cet animal qui lui ressemblait tellement. Comme lui, il est bipède. Il a un dimorphisme sexuel bien marqué. Il apprécie les céréales tout en étant omnivore. Il défend sa famille contre les prédateurs. Et finalement, il combat avec les semblables de son sexe pour s'approprier un territoire et une ou des femelles. En organisant des combats de coqs, les premiers agriculteurs trouvaient un moyen de réguler les conflits entre eux par l'intermédiaire de leurs coqs. L'agriculture avait permis à l'homme d'avoir une abondance de nourriture mais aussi lui imposait de vivre nombreux sur un espace réduit. Les conflits virils à l'intérieur de la communauté pouvaient présenter un danger. Il fallait orienter, sublimer cette agressivité sans qu'elle ne nuise à la communauté. Les hommes d'une communauté ne pouvaient s'entretuer. Une solution était un sport ritualisé, telle que la lutte. Une solution encore plus efficace fut le combat de coqs qui permettaient aux propriétaires de s'affronter quels que leur force physique ou leur âge, et sans risquer d'estropier un membre de la communauté.

Aussi insolite que l'information puisse sembler, à la fin du XIXe siècle, des organisateurs de spectacles taurins essaient d’implanter la corrida dans des zones géographiques qui semblent inimaginables. Ainsi matadors et torreros affrontent de superbes taureaux à Boulogne-sur-Mer (1899), et à Malo-les-Bains (1903).
Qui se souvient de cette page totalement oubliée de l’histoire régionale ? A Roubaix, l’engouement populaire pour la tauromachie durera vingt ans, de 1893 à 1913.
Le vélodrome fait office d’arène. De nombreux spectateurs viennent de partout, les entrepreneurs locaux font édifier un torodrome au cœur du Parc Barbieux, qui se remplit d’aficionados jusqu’en 1904, année de sa destruction. Les plus grands matadors (Pepete, Mazzantini, Reverte…) fouleront les sables de Roubaix.
Les opposants à la tauromachie se font entendre et organisent des conférences avec le concours de la Société Protectrice des Animaux. Ils protestent contre ces « jeux barbares d’importation étrangère et formellement interdits par la loi française » (1902). Après 1904, les corridas sont données à nouveau au vélodrome. A partir de 1913, elles sont reléguées au rang des vieilles coutumes. C’est le premier conflit mondial qui mettra fin à ce « divertissement animalier » dans les villes du Nord.

2011 Centenaire de l'Exposition Internationale de Roubaix en 1911

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Du 4 au 6 novembre 2011 : les 100 ans de la clôture de l'Exposition Internationale du textile

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L'Exposition de Roubaix dans Pays du Nord

Le site de la médiathèque est ouvert depuis le 5 octobre 2011

1911 : Roubaix s'affiche

Une exposition du 5 octobre au 18 décembre à la Condition Publique à Roubaix

Le Pavillon Chasse et Pêche et ses aquariums

Le système Borderel

L'Exposition d'Horticulture de Roubaix en 1911 avec ses combats de coqs

Le Moulin de la Boulangerie l'Union

L'Exposition Internationale de Tourcoing en 1906, 5 ans avant celle de Roubaix

Histoire d'un jour : le 9 juillet 1911

L'exposition des teintures et apprêts

Les Galeries Lilloises

Les illuminations

Les accès à l'Exposition

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Le Circuit Européen d'Aviation

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Chroniques roubaisiennes

L'Exposition du Mans en 1911

L'Exposition de Dresde en 1911

L'Exposition de Charleroi en 1911

L'Exposition de Turin en 1911

L'apogée de la cité de la laine

Rendez-vous en 2111 ...

La randonnée urbaine du 12 juin 2011

Une double exposition à Roubaix en octobre 2011

Une exposition en Belgique jusqu'au 24 juillet 2011

Regards croisés 1911 - 2011

L'expo 1911 dans les médias

Le kiosque du Village Flamand en 3D

Le Palais des Mines en 3D

Le Pavillon de l'Australie en 3D

Le Palais des Industries Diverses en 3D

Le Casino en 3D

L'affiche des Chemins de Fer français

A propos de ce site

Légende du plan général

Les photos de Jacques Bauchart

Les expositions en 1911

Les visites des 30 avril et 1er mai 2011

Beau succès des visites sur le site réel de l'expo

Sources et remerciements

Le blog de l'IRHiS

Roubaix en 1911

Parc Barbieux et Grand Boulevard

Vue générale de l'exposition

Vue panoramique

Réclame

Vue de l'entrée de l'Exposition

Une Exposition Internationale

Le kiosque du Parc Barbieux

Album-Souvenir

Album-Bijou

Internationale, universelle ... le reflet d'une compétition économique

Construction de l'exposition

L'entrée de l'exposition

L'exposition du Progrès Social en 1939

Le Parc Barbieux en 1911

L'éditeur des cartes postales de l'exposition

Timbres commémoratifs

La laiterie du Parc Barbieux

La venue du Président Fallières

L'Hôtel de ville de Roubaix

Inauguration de l'Hôtel de ville en 1911

L'ancien Hôtel de ville de Roubaix

Vignettes de l'Exposition Internationale

Oblitération de l'exposition

Le vélodrome de Roubaix